jeudi 14 juin 2012

L'IMPERMANENCE...


La rivière répare son cours,
et reprise, d'un fil d'écume, le flot de ses accrocs.
Aux premiers beaux jours, le printemps
brode de sève et de velours, l'arbre nu de l'hiver.

La nature - loin des hommes -, a horreur du définitif. 
Il ne nous est pas reconnu d'en connaître son pouvoir.

Texte et photo : Egon Kragel