lundi 9 mai 2011

L'OMBRE QUI PASSE...


Il suffit de son souffle sur le drap du gisant.
D'une caresse d'osselets sur la paupière des nouveau-nés.
Les morts, en soupirant, renversent alors la tête 
Pour contempler l'ombre qui passe.

Texte et photo : Egon Kragel

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